Le Séminaire international du Prado

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Le Séminaire de Limonest a été fondé par le Bienheureux Antoine Chevrier.

Le Séminaire de Limonest remonte, dans son principe, au Bienheureux Père Antoine Chevrier lui-même. Ce prêtre diocésain de Lyon, en France, a reçu de l’Esprit Saint un don de fondation qui s’est exprimé dans l’évangélisation des plus pauvres et en même temps dans un appel à former des prêtres selon l’Évangile pour mieux servir cet apostolat auprès des populations démunies. C’est en ce sens qu’il a pris soin de rédiger le livre : “Le Prêtre selon l’Évangile” ou “le Véritable Disciple de Notre Seigneur Jésus Christ”.

Le Grand Séminaire du Prado, qui accueille des séminaristes venant de différentes Églises du monde, essaie, avec humilité et détermination, de répondre à l’appel de Dieu qui ne cesse d’appeler des ouvriers à sa moisson.

Le Séminaire a évolué dans la forme et dans le temps, mais on situe l’acte fondateur en Août 1866, il y a 150 ans. C’est un séminaire international au service des Évêques du monde entier qui envoient des jeunes se former à l’école du Bienheureux Antoine Chevrier, Fondateur du Prado, pour être prêtres diocésains et revenir dans leur diocèse ensuite. On peut y faire toute sa formation (premier et deuxième cycle), ou seulement une partie de sa formation.

Contact : www.seminaireduprado.com

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Prado général

Responsable général et membres du Conseil général

 

 

 

1. Père Armando Pasqualotto
Responsable Général

2. Père Luc Lalire

Premier Assistant

 3. Père Sergio Braga Dos Santos Neto

Deuxième Assistant

Conseillers :

4. Père Diego Martin Peñas

5. Père Joseph Nikiema

6. Père Damiano Meda

7. Père Youssef Assaf

 

 

Père Bienvenu Babindama Kokani

Secrétaire Général

Père Joseph Musser

Économe Général

 

Pour tous renseignements/correspondances concernant le Responsable Général et son Conseil :

Merci d’écrire à secretariat.international@dev.leprado.org

 

 

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La spiritualité apostolique du Prado

Voici les lignes majeures de la spiritualité pradosienne.

→ Une spiritualité évangélique   

Elle s’enracine dans l’Évangile, c’est-à-dire que sa référence constante c’est la vie du Christ et son enseignement.

Le Christ est Vie et ses paroles sont esprit et vie. Et c’est l’Esprit qui vivifie. La référence à l’Évangile, dans la spiritualité pradosienne, est donc essentiellement spirituelle : c’est l’Esprit qui nous fait connaître et aimer le Christ, nous conformer à Lui. « C’est le Saint Esprit qui produit en nous Jésus Christ » (Père Chevrier).

Une spiritualité concrète :

  • À partir des faits de l’Évangile et de la vie du Christ
  • Par rapport à nous : elle détermine en nous une manière de parler et d’agir qui soit conforme à l’É

L’Évangile n’exclut pas l’apport des autres livres de la Bible, tous les livres de l’Ancien et du Nouveau Testament rendent témoignage au Christ. Le Père Chevrier recommandait spécialement de chercher la connaissance de Jésus Christ, dans les Actes des Apôtres et dans les lettres de saint Paul. Mais l’Évangile reste au centre de tout.

→ Une spiritualité contemplative et apostolique 

La spiritualité qu’offre le Prado n’est pas d’abord orientée vers la sanctification personnelle ni vers la pure contemplation ; elle n’est pas non plus directement orientée vers l’action. Elle est une spiritualité contemplative et apostolique, au sens le plus fort des mots.

Être apôtre : Cela nous demande de nous conformer à l’attitude de Jésus qui accomplit la mission qu’il reçoit du Père ou à l’attitude des apôtres, donnés totalement au Christ et travaillant avec lui au salut des hommes.  « Venez à ma suite, je ferai de vous des pêcheurs d’hommes ».

Cela ne peut se faire que si nous acceptons …

… D’être disciple : Cela exige la connaissance de l’Amour du Christ : c’est son aspect contemplatif. Suivre Jésus-Christ de plus près signifie se conformer à Lui. Devenir un autre Jésus Christ, disait le père Chevrier, signifie en tant que prêtre, être « un homme dépouillé » (c’est le mystère de l’Incarnation), puis le prêtre « est un homme crucifié » comme Jésus sur la Croix.

Enfin, l’accomplissement de la mission reçue exige que le prêtre « soit un homme mangé », qu’il se donne pleinement et se dépense sans compter pour l’Amour du Christ au service de ceux pour qui le Christ est mort, en leur donnant le trésor de l’Évangile par l’annonce.

→ Une spiritualité pour les prêtres diocésains

L’Évangile est proposé à tous les hommes. Tout chrétien est donc appelé, d’une façon adaptée à son état de vie, à vivre selon l’Évangile et à se donner au Christ pour coopérer à sa mission. En agissant ainsi, il exerce le sacerdoce royal qu’il a reçu au jour de son baptême.

Mais, le Père Chevrier a pensé spécialement aux prêtres diocésains pour leur demander de vivre leur ministère en se conformant au Christ. « Le prêtre est un autre Christ » (Tableau de Saint-Fons). Notre Bienheureux Fondateur nous invite à exercer le ministère en suivant l’exemple de Jésus : « Je vous est donné l’exemple, afin que, comme j’ai fait, vous fassiez vous aussi » (Jn 13).

Une spiritualité de prêtre séculier : la vocation pradosienne s’est inscrite dans la vocation au sacerdoce ministériel. Une spiritualité évangélique, apostolique et sacerdotale peut certainement être vécue dans le cadre d’une congrégation religieuse ; mais, en fait, la spiritualité pradosienne est une spiritualité de prêtres séculiers et cela pour trois motifs :

  1. Présence aux hommes: Jésus, aussi bien à Nazareth que dans sa vie publique, a voulu réaliser parfaitement cette présence aux hommes qui est un élément constitutif du mystère de l’Incarnation. « Le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous ». Ainsi, le prêtre séculier est appelé à vivre son apostolat de prêtre au milieu des hommes et avec eux. Par le ministère qu’il a reçu, il rend le Christ présent aux hommes. Alors, le Christ lui-même pourra les sauver par le ministère du prêtre.
  2. Avec l’Évêque et en communion avec lui. C’est de lui qu’il reçoit sa mission. Les engagements qu’il prononce : pauvreté, chasteté, obéissance ne l’éloigne pas de son diocèse, tout au contraire cela l’engage à vivre plus intensément la mission au service du diocèse d’une façon évangélique pour faire grandir l’Évangile dans le cœur des pauvres.
  3. Dans une fraternité avec les prêtres du diocèse. Il n’y a qu’un seul Prêtre qui est le Christ Jésus, tous les prêtres doivent donc être un en Lui. La spiritualité pradosienne nous invite à nous rassembler en petites équipes, chaque mois avec un temps convenable, afin de partager nos avancées dans la connaissance de Jésus Christ grâce à la manière de lire l’Évangile héritée du père Chevrier ; de faire une relecture contemplative de notre action pastorale, de notre mission ; de vivre un temps de prière. Cela nourrit la fraternité.

Le Christ envoyait ses disciples deux par deux. La spiritualité pradosienne oriente vers une vie communautaire et un appui communautaire. Cela passe par la vie fraternelle et le soutien au frères prêtres du diocèse. Là où c’est possible, l’Évêque facilitera des pôles de vie d’équipe réunissant des prêtres du Prado. Cette vie communautaire peut apporter, à l’intérieur du clergé diocésain, un témoignage de fraternité entre prêtres, d’attachement au Christ, de communion et dévouement aux pauvres pour leur annoncer l’amour de Dieu pour les tout-petits.

 

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Histoire du Prado

Le Prado : un nom, deux histoires

La traduction pratique de l’intuition spirituelle reçue dans la nuit de Noël 1856 par le père Antoine Chevrier a connu une évolution, de la part des générations qui ont succédé au Père fondateur. Comment analyser l’évolution historique de l’œuvre de la Première communion qui, dès le début, était très marquée par l’urgence pastorale de l’évangélisation des pauvres ? Comment ce que nous regardons aujourd’hui comme « l’œuvre éducative du Prado » est-elle toujours en conformité avec la véritable intuition de son Fondateur ? Que signifie aujourd’hui se référer à cette origine-là pour l’Association des Prêtres du Prado et leur mission d’évangéliser les pauvres ? A toutes ces questions, nous essaierons de proposer une réflexion et ainsi mieux comprendre et de nous situer par rapport à l’esprit d’une grâce que le Père Chevrier a reçue et que l’Église a confirmé et confié à la famille spirituelle du Prado.

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Le Prado identifie une famille spirituelle ayant à son origine la grâce reçue par le Bienheureux Antoine Chevrier, un prêtre diocésain de Lyon, à Noël 1856. La grâce semée par l’Esprit dans l’Église est une grâce qui oriente la vie de tous ceux qui sont appelés à vivre une communion étroite avec le Christ pour le connaître, l’aimer et le suivre de plus près, et l’annoncer aux pauvres de notre temps.

 

 « Association des Prêtres du Prado ».

Il s’agit d’un « Institut séculier clérical de droit pontifical, régi selon le droit de l’Église pour les instituts séculiers » (Constitutions n. 6).  Les membres sont d’abord les prêtres diocésains. Ils exercent leur ministère dans leur diocèse et l’Évêque est toujours celui qui donne la mission canonique. En sachant que, dans un diocèse il y a des pradosiens, on peut envisager qu’une mission auprès des pauvres, comme aussi dans les périphéries géographiques et humaines, est possible pour réaliser au milieu d’eux l’évangélisation !  L’objectif est aussi de susciter des apôtres pauvres pour les pauvres. Les prêtres cherchent avec les autres confrères une vie de fraternité et de partage de la vie à la lumière de l’Évangile.

L’Institut comprend aussi des laïcs consacrés. « Ils vivent la même vocation dans le monde, en consacrant toute leur vie dans la voie de l’Évangile et en participant à la tâche de l’Évangélisation de l’Église » (Constitution N 6).

 

Quand un Prado Régional est un Prado érigé, il a la possibilité d’associer les laïcs en tant que mariés ou célibataires, qui partagent la spiritualité du Prado. En France, il y a une proposition pour les diacres permanents.

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