Exemple

A vous tous, prêtres, frères, sœurs et laïques du Prado, ainsi qu’à tous ceux auxquels vous êtes envoyés.

A tous les gens qui habitent aujourd’hui le quartier de la Guillotière, je donne mon affectueuse Bénédiction Apostolique.

 

 


Une neuvaine a été rédigée qui s’appuie sur le Père Chevrier, béatifié en 1986 par le Pape Jean-Paul II.
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Un bulletin trimestriel paraît pour demander la canonisation du Bienheureux Antoine Chevrier ; voici les dernières parutions :

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Maison mère du Prado « Le 13 »

L’adresse de la Maison historique du Prado est :

13, rue Père Chevrier, à Lyon.

Pour cela, dans notre langage ordinaire quand on parle du « 13 », on donne comme par acquis que notre interlocuteur sache à quoi on se réfère, c’est le Prado, le lieu où Chevrier a bien fondé son Œuvre.

Une choix remué et intérieurement souffert …
Le Père Chevrier a reçu un grâce spéciale la nuit de Noel 1856 à l’Église de Saint André de sa paroisse, en méditant le mystère de l’incarnation. Cette grâce-là a déterminé le parcours de sa mission pastorale en tant que prêtre du diocèse de Lyon. Il a demandé à l’évêque de quitter la charge de vicaire paroissial pour devenir l’aumônier de « la Cité de l’Enfant Jésus ». Après quelques mois, il a entamé une autre démarche afin de servir véritablement les enfants et les jeunes pauvres de son quartier en les évangélisant par la préparation à la première Communion. Le témoignage du moment de la décision de louer la salle de bal malfamée et nommée « Prado », est ici témoigné dans un dialogue, émouvant dans sa simplicité, rapporté par Françoise Chapuis.
Cette femme était maîtresse d’atelier dans le quartier de Saint Polycarpe au bas de la Croix-Rousse. C’était le Curé d’Ars qui l’avait adressée au P. Chevrier, lorsque celui-ci venait d’arriver à la Cité. Elle ne savait ni lire ni écrire, mais elle gardait vivant dans sa mémoire le souvenir des paroles du Père. « Il m’a entretenue lui-même, dit-elle, de la fondation du Prado. Il vint me voir un jour :
« Françoise, me dit-il, je suis en train de faire une grande bêtise ! Je tremble… »
– Et pourquoi donc, mon Père, vous tremblez ?
– Parce que je suis en train d’acheter le Prado, ce bal des Vaches, là où il se fait tant de mal, tant de crimes, là où se rendent toutes les mauvaises gens.
– Mais vous ne faites pas cela de vous-même, mon Père ?
– Non, je l’ai dit à Monseigneur, et il m’engage de le faire.
– Eh bien ! Il ne faut pas trembler, il faut le faire.
Alors il m’a dit :
« Ah ! un pauvre âne comme moi, avec mon ignorance, mon manque d’avoir, comment pourrai-je faire ?
– Mais vous ferez, mon Père, puisque Monseigneur vous le conseille et que vous vous sentez porté à faire cette œuvre.
– Eh bien ! Françoise, c’est la foi qui me manque. Le bon Dieu a dit que ceux qui avaient la foi transportaient les montagnes… »
Il a passé un triste quart d’heure, tantôt il était pâle, tantôt il était rouge, tantôt de grosses larmes roulaient dans ses yeux…
« Alors, me disait-il, vous auriez le courage de faire cela ?
– Oui, lui dis-je, si Monseigneur me le disait, je le ferais » (P. 1. p.60-61)

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Il est intéressant d’entendre ce témoignage où l’on voit Antoine Chevrier puiser auprès de cette femme du peuple le courage et la foi dont il avait besoin pour faire le pas décisif. « Dieu a mis dans certaines âmes, écrira-t-il plus tard, un sens spirituel et pratique qui renferme plus de bon sens et d’esprit de Dieu qu’il y en a dans la tête des plus grands savants. Témoins, certains bons paysans, quelques bons ouvriers, quelques bonnes ouvrières, femmes qui comprennent de suite les choses de Dieu et savent mieux les expliquer que bien d’autres » (VD p. 218).

Le « oui » du P. Chevrier, qui va désormais engager toute sa vie et la fixer en ce lieu, est un « oui » donné à la croix. « Il faut prendre sa croix, la croix que Jésus nous donne. Accepter. Prendre volontairement » (VD p. 330). C’est là qu’il a vraiment fait le pas, qu’il a franchi le Rhône pour de bon. Jusqu’ici, à la Cité, dans la lumière de la grâce de Noël 1856, il avait vécu intensément le mystère de Jésus-Christ dans son Incarnation et dans sa pauvreté. Maintenant, le voici attaché à Jésus Christ crucifié et le Prado est né réellement ce jour-là de son sacrifice.

« Le Prado » c’est une grâce qui porte son fruit
Ce lieu, dont le nom fut maintenu tel quel par Chevrier, nous rappelle une sorte d’alliance entre Dieu et le bienheureux Antoine, c’est le signe que l’appel de Dieu a été réellement entendu et qu’il porte visiblement son fruit. Comme toutes les histoires des saints, la grâce qu’ils ont reçus ça se voit, ça se touche, ça parle, et tous reconnaissent qu’il y a là quelque chose d’extraordinaire où nous voyons sans peine la main de Dieu.
Le 10 décembre c’est la fête du Prado, c’est l’anniversaire de la fondation du Prado, c’est fêter ce que produit la grâce de Dieu quand, chez celui qui a entendu l’appel du Seigneur, elle va jusqu’à produire à l’extérieur dans la société et dans l’Église une œuvre de salut chez les pauvres, les premiers destinataires de l’Évangile.
Aujourd’hui un lieu de pèlerinages et de service
Le bâtiment que l’on appelle « le Prado », dans les années a connu plusieurs restaurations et différentes destinations.

lachapelleau13Il y a la chapelle, tel qu’elle fut aménagée par le Fondateur du Prado lui-même, avec la tombe du Père Antoine Chevrier et pour cela est lieu de pèlerinage des pradosiens et du peuple de Dieu qui vient connaitre la spiritualité pradosienne et pour confier au Bienheureux leurs soucis, leurs espérances et prières de grâce à recevoir. Proche de la chapelle il y a une salle d’accueil pour les pèlerins où pique-niquer, une salle vidéo.

lachambreduperechevrierDans la maison, il y a aussi la chambre dans laquelle il a travaillé ses études de Notre Seigneur Jésus Christ et ainsi réfléchissait au parcours de formation des séminaristes qu’il avait commencé à former, lieu où il est mort le 02 octobre 1879.

Enfin, on peut visiter un espace musée qui, par des panneaux, permet au pèlerin de faire le parcours spirituel de Chevrier, puis la fondation de l’œuvre de la première communion à l’école cléricale, c’est-à-dire les étapes qui ont marqué la vie de ce véritable disciple et apôtre de Jésus Christ.

Dans une autre partie, on trouve le siège du Prado Général et du Prado de France avec les bureaux, et aussi les logements des permanents qui sont sur place au service de l’animation du Prado dans les diocèses de différents pays du monde.

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Maison du Prado Saint-André à Limonest

Maison du Prado Saint André

La Maison du Prado Saint André est magnifiquement située sur le versant sud des Monts d’Or à deux pas de Lyon.

 

 

 

C’est la Maison de Formation de l’Association des Prêtres du Prado et de toute la famille Pradosienne : Laïcs consacrés, Sœurs du Prado, Institut Féminin du Prado, la Fraternité des diacres du Prado, les laïcs en lien avec le Prado.

Dans cette Maison, il y a le Centre Spirituel : une équipe y organise des retraites et des journées spirituelles.

C’est aussi le lieu où se trouve Le Séminaire International du Prado.

Dans cette maison se déroule chaque année le parcours « Année de reprise » du Prado de France, et toute les deux ans le Prado Général promut « l’Année Internationale Pradosienne » (API) : une équipe internationale de prêtres pradosiens fait un parcours de formation intense, de vie communautaire, d’échange, de prière, de ressourcement sur une période de 10 mois.

Selon les disponibilités, la Maison accueille d’autres groupes qui désirent bénéficier du lieu pour leurs rencontres et sessions.

Pour tout renseignement : http://www.prado-limonest.net

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La Maison mère du Prado « Le 13 »

L’adresse de la Maison historique du Prado est : 13, rue Père Chevrier, à Lyon. Pour cela, dans notre langage ordinaire, quand on parle du « 13 », c’est le Prado, le lieu où Antoine Chevrier a bien fondé son Œuvre.

Image du bâtiment du Prado où le Père Chevrier a commencé son oeuvre de formation à la foi pour les enfants et les jeunes, c’était en 1860. 
Voici comme le Prado se présente aujourd’hui aux yeux de ceux qui se rendent sur place pour un pèlerinage. En effet, biens des pèlerins prient à la tombe du Bienheureux Antoine en l’ invoquant comme intercesseur auprès du Bon Dieu pour vivre leur vie quotidienne, soutenus par des grâces demandées et reçues. 

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Le Séminaire de Limonest a été fondé par le Bienheureux Antoine Chevrier.

Le Séminaire de Limonest remonte, dans son principe, au Bienheureux Père Antoine Chevrier lui-même. Ce prêtre diocésain de Lyon, en France, a reçu de l’Esprit Saint un don de fondation qui s’est exprimé dans l’évangélisation des plus pauvres et en même temps dans un appel à former des prêtres selon l’Évangile pour mieux servir cet apostolat auprès des populations démunies. C’est en ce sens qu’il a pris soin de rédiger le livre : “Le Prêtre selon l’Évangile” ou “le Véritable Disciple de Notre Seigneur Jésus Christ”.

Le Grand Séminaire du Prado, qui accueille des séminaristes venant de différentes Églises du monde, essaie, avec humilité et détermination, de répondre à l’appel de Dieu qui ne cesse d’appeler des ouvriers à sa moisson.

Le Séminaire a évolué dans la forme et dans le temps, mais on situe l’acte fondateur en Août 1866, il y a 150 ans. C’est un séminaire international au service des Évêques du monde entier qui envoient des jeunes se former à l’école du Bienheureux Antoine Chevrier, Fondateur du Prado, pour être prêtres diocésains et revenir dans leur diocèse ensuite. On peut y faire toute sa formation (premier et deuxième cycle), ou seulement une partie de sa formation.

Contact : www.seminaireduprado.com

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Prado général

Responsable général et membres du Conseil général

 

 

 

1. Père Armando Pasqualotto
Responsable Général

2. Père Luc Lalire

Premier Assistant

 3. Père Sergio Braga Dos Santos Neto

Deuxième Assistant

Conseillers :

4. Père Diego Martin Peñas

5. Père Joseph Nikiema

6. Père Damiano Meda

7. Père Youssef Assaf

 

 

Père Bienvenu Babindama Kokani

Secrétaire Général

Père Joseph Musser

Économe Général

 

Pour tous renseignements/correspondances concernant le Responsable Général et son Conseil :

Merci d’écrire à secretariat.international@dev.leprado.org

 

 

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La spiritualité apostolique du Prado

Voici les lignes majeures de la spiritualité pradosienne.

→ Une spiritualité évangélique   

Elle s’enracine dans l’Évangile, c’est-à-dire que sa référence constante c’est la vie du Christ et son enseignement.

Le Christ est Vie et ses paroles sont esprit et vie. Et c’est l’Esprit qui vivifie. La référence à l’Évangile, dans la spiritualité pradosienne, est donc essentiellement spirituelle : c’est l’Esprit qui nous fait connaître et aimer le Christ, nous conformer à Lui. « C’est le Saint Esprit qui produit en nous Jésus Christ » (Père Chevrier).

Une spiritualité concrète :

  • À partir des faits de l’Évangile et de la vie du Christ
  • Par rapport à nous : elle détermine en nous une manière de parler et d’agir qui soit conforme à l’É

L’Évangile n’exclut pas l’apport des autres livres de la Bible, tous les livres de l’Ancien et du Nouveau Testament rendent témoignage au Christ. Le Père Chevrier recommandait spécialement de chercher la connaissance de Jésus Christ, dans les Actes des Apôtres et dans les lettres de saint Paul. Mais l’Évangile reste au centre de tout.

→ Une spiritualité contemplative et apostolique 

La spiritualité qu’offre le Prado n’est pas d’abord orientée vers la sanctification personnelle ni vers la pure contemplation ; elle n’est pas non plus directement orientée vers l’action. Elle est une spiritualité contemplative et apostolique, au sens le plus fort des mots.

Être apôtre : Cela nous demande de nous conformer à l’attitude de Jésus qui accomplit la mission qu’il reçoit du Père ou à l’attitude des apôtres, donnés totalement au Christ et travaillant avec lui au salut des hommes.  « Venez à ma suite, je ferai de vous des pêcheurs d’hommes ».

Cela ne peut se faire que si nous acceptons …

… D’être disciple : Cela exige la connaissance de l’Amour du Christ : c’est son aspect contemplatif. Suivre Jésus-Christ de plus près signifie se conformer à Lui. Devenir un autre Jésus Christ, disait le père Chevrier, signifie en tant que prêtre, être « un homme dépouillé » (c’est le mystère de l’Incarnation), puis le prêtre « est un homme crucifié » comme Jésus sur la Croix.

Enfin, l’accomplissement de la mission reçue exige que le prêtre « soit un homme mangé », qu’il se donne pleinement et se dépense sans compter pour l’Amour du Christ au service de ceux pour qui le Christ est mort, en leur donnant le trésor de l’Évangile par l’annonce.

→ Une spiritualité pour les prêtres diocésains

L’Évangile est proposé à tous les hommes. Tout chrétien est donc appelé, d’une façon adaptée à son état de vie, à vivre selon l’Évangile et à se donner au Christ pour coopérer à sa mission. En agissant ainsi, il exerce le sacerdoce royal qu’il a reçu au jour de son baptême.

Mais, le Père Chevrier a pensé spécialement aux prêtres diocésains pour leur demander de vivre leur ministère en se conformant au Christ. « Le prêtre est un autre Christ » (Tableau de Saint-Fons). Notre Bienheureux Fondateur nous invite à exercer le ministère en suivant l’exemple de Jésus : « Je vous est donné l’exemple, afin que, comme j’ai fait, vous fassiez vous aussi » (Jn 13).

Une spiritualité de prêtre séculier : la vocation pradosienne s’est inscrite dans la vocation au sacerdoce ministériel. Une spiritualité évangélique, apostolique et sacerdotale peut certainement être vécue dans le cadre d’une congrégation religieuse ; mais, en fait, la spiritualité pradosienne est une spiritualité de prêtres séculiers et cela pour trois motifs :

  1. Présence aux hommes: Jésus, aussi bien à Nazareth que dans sa vie publique, a voulu réaliser parfaitement cette présence aux hommes qui est un élément constitutif du mystère de l’Incarnation. « Le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous ». Ainsi, le prêtre séculier est appelé à vivre son apostolat de prêtre au milieu des hommes et avec eux. Par le ministère qu’il a reçu, il rend le Christ présent aux hommes. Alors, le Christ lui-même pourra les sauver par le ministère du prêtre.
  2. Avec l’Évêque et en communion avec lui. C’est de lui qu’il reçoit sa mission. Les engagements qu’il prononce : pauvreté, chasteté, obéissance ne l’éloigne pas de son diocèse, tout au contraire cela l’engage à vivre plus intensément la mission au service du diocèse d’une façon évangélique pour faire grandir l’Évangile dans le cœur des pauvres.
  3. Dans une fraternité avec les prêtres du diocèse. Il n’y a qu’un seul Prêtre qui est le Christ Jésus, tous les prêtres doivent donc être un en Lui. La spiritualité pradosienne nous invite à nous rassembler en petites équipes, chaque mois avec un temps convenable, afin de partager nos avancées dans la connaissance de Jésus Christ grâce à la manière de lire l’Évangile héritée du père Chevrier ; de faire une relecture contemplative de notre action pastorale, de notre mission ; de vivre un temps de prière. Cela nourrit la fraternité.

Le Christ envoyait ses disciples deux par deux. La spiritualité pradosienne oriente vers une vie communautaire et un appui communautaire. Cela passe par la vie fraternelle et le soutien au frères prêtres du diocèse. Là où c’est possible, l’Évêque facilitera des pôles de vie d’équipe réunissant des prêtres du Prado. Cette vie communautaire peut apporter, à l’intérieur du clergé diocésain, un témoignage de fraternité entre prêtres, d’attachement au Christ, de communion et dévouement aux pauvres pour leur annoncer l’amour de Dieu pour les tout-petits.

 

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